Le dictionnaire nous explique que la procrastination est l’art de repousser les choses au lendemain. Très utilisé par les anglo-saxons ce terme était tombé en désuétude dans la langue française mais nous revient en force via le Québec.
Le procrastinateur n’est pas un fainéant mais il a toujours quelquechose de plus important à faire que ce qu’il doit faire. Les raisons de ce comportement sont multiples mais la crainte de l’échec et … du succès, ainsi qu’un certain goût du jeu (contre-la-montre), semblent ici primer, tout comme le perfectionnisme d’ailleurs. La peur de ne pas être à la hauteur, de n’envisager que le but à atteindre sans voir les étapes qui y conduisent, amène le procrastinateur à ajourner sans cesse l’accomplissement du « premier pas ».
La procrastination pousse les individus qui en souffrent à ne travailler que dans l’urgence et peut évidemment entraîner de sérieux problèmes professionnels. En attendant la dernière minute le procrastinateur se fait croire qu’il a fait de son mieux compte-tenu des circonstances qu’on lui impose et qu’avec un peu plus de temps il aurait pu donner le meilleur de lui-même. Il est alors en mesure de relativiser l’éventuel avis négatif que l’on portera sur son travail…
Méthodologie, outils et conseils pour moins procrastiner sur la fiche pratique n°3, p.11
A compléter avec cet indispensable texte de John Perry sur l'idée, discutable mais intéressante, de "structured procrastination" (traduit en français).
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