Je me propose aujourd'hui de partager avec vous les schémas de travail qui ont accompagné l'écriture de ce livre et m'ont aidé à réfléchir autant qu'ils ont été le fruit de mes réflexions (réflexivité oblige!). Arnaud Velten a bien voulu m'aider à les rendre présentables (et plus!) et je l'en remercie. A noter qu'ils sont sous Creative Commons et seront disponibles bientôt sous forme d'un document téléchargeable.
Internet en général et le web 2.0 en particulier donnent à l’individu des outils qui lui permettent de jouer au mieux ses rôles traditionnels (père/mère de famille, membre d’une association, sportif/sportive,…) mais également de nouveaux rôles : e-citoyen, journaliste citoyen, usager-innovateur. Parallèlement, ces outils font de lui un individu toujours plus (et mieux) connecté à la Communauté. (cf. Chapitre I).
Par réaction, ceci entraîne chez lui :
- des changements dans ses rapports aux autres, à son travail et aux technologies.
- une augmentation de ses besoins d’autonomie et de reconnaissance. (cf. Chapitre III)
Dans son rôle de travailleur du savoir, l’individu peut tirer partie des technologies 2.0 pour mieux gérer ces contraintes.
Déployées de manière réfléchie, elles outillent le processus d’intelligence collective en rendant possible la mise en commun des idées, réflexions, contacts,… En s’intégrant au contexte de chaque situation, elles permettent de générer des conversations de qualité au sein des entreprises et offrent les outils permettant de les transformer en actions. (Cf. Chapitre IV ).
Déployées de manière réfléchie, elles outillent le processus d’intelligence collective en rendant possible la mise en commun des idées, réflexions, contacts,… En s’intégrant au contexte de chaque situation, elles permettent de générer des conversations de qualité au sein des entreprises et offrent les outils permettant de les transformer en actions. (Cf. Chapitre IV ).
Toutefois les compétences collectives ne peuvent apparaître que s’il existe un socle de compétences individuelles fortes. Il faut donc donner aux travailleurs du savoir les moyens de l’efficacité personnelle.
Initiée et facilitée par les organisations cette démarche ne pourra produire de résultats que si les individus se l’approprient en déployant en parallèle une stratégie volontaire de développement personnel et d’auto-coaching. Il leur est possible de s’appuyer pour cela sur le modèle TIICC et les 28 fiches pratiques qui en découlent, qui non seulement tiennent compte des bouleversements apportés par le web, mais également des besoins très concrets auxquels sont confrontés quotidiennement les travailleurs du savoir (Cf. Chapitre V) :
Initiée et facilitée par les organisations cette démarche ne pourra produire de résultats que si les individus se l’approprient en déployant en parallèle une stratégie volontaire de développement personnel et d’auto-coaching. Il leur est possible de s’appuyer pour cela sur le modèle TIICC et les 28 fiches pratiques qui en découlent, qui non seulement tiennent compte des bouleversements apportés par le web, mais également des besoins très concrets auxquels sont confrontés quotidiennement les travailleurs du savoir (Cf. Chapitre V) :
- 2 méta-compétences : gérer son Temps et gérer son Information
- 3 compétences : gérer son Identité numérique, gérer ses Compétences, gérer son Capital social
Parallèlement, des contraintes de plus en plus lourdes pèsent sur le travailleur du savoir et, par contrecoup, sur l’entreprise qui l’emploie (Cf. Chapitre III) :
- Gestion de la mobilité : il faut l'organiser, l'outiller
- Gestion du temps : idem
- "Information overload" (surcharge informationelle) : quelles méthodologies individuelles et collectives déployer pour ne plus la subir mais en tirer parti
- Situation démographique : il faut gérer le "papy boom"
Chacune de ces contraintes peut toutefois se transformer en opportunité :
- Gestion de la mobilité : autonomie pour les travailleurs du savoir, gestion de la relation client et couverture géographique pour les entreprises
- Gestion du temps : gestion de projets "agile", capacité à se coordonner pour les appels d'offre
- "Information overload" : veille stratégique et gestion des connaissances pour tirer parti du contexte, donner sens aux signaux et exploiter le potentiel des situations.
- Situation démographique : intégrer une jeune génération habituée aux réseaux et capable de les exploiter en situation professionnelle
Les technologies qui permettent l'émergence d'une entreprise 2.0 prennent ici tout leur sens. Du point de vue des organisations, le schéma global à prendre en compte est donc le suivant :
C'est ce qui permettra au final de mieux innover, produire et vendre, car les entreprises se porteront d’autant mieux qu’elles répondront aux besoins de leurs employés. Des besoins liés à l’efficacité immédiate d’une part : Où trouver tel chiffre ? Tel rapport ? Comment mieux présenter mon document ? Permettre à mon équipe de l’enrichir ? Des besoins ayant un impact indirect et cependant fort sur la productivité globale d’autre part : sentiment de sécurité des travailleurs du savoir dans l’entreprise, de confiance dans l’avenir, importance accordée à leur formation, en un mot bien-être professionnel.
Le défi des années à venir est bien sûr d’ordre technologique : intégrer la vague des outils 2.0 dans les organisations. Toutefois il faudra le faire pour de bonnes raisons au risque de connaître de nouveaux échecs. Malgré la fascination que nous pouvons avoir pour la technologie en tant que telle, les seules raisons qui vaillent sont liées au capital humain. Il faut « outiller » au mieux les travailleurs du savoir parce qu’ils sont au cœur de l’entreprise, ou plus exactement, parce qu’ils en sont le cœur.
Et bien sûr pour en savoir plus :
Et bien sûr pour en savoir plus :
Les schémas "Le nouveau management de l'information" by Christophe Deschamps - Arnaud Velten est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas de Modification 2.0 France.
Derniers commentaires
→ plus de commentaires